S’AUTORISER

Savez-vous que le principal frein à votre changement c’est… vous-même ? Vos croyances limitantes et les injonctions de la société sont un doux mélange pour nous empêcher de nous autoriser à nous aligner. Vous autoriser à être-vous même, à prendre des décisions pour vous (être souveraine), à prendre du temps pour vous, pour votre couple, pour votre travail… A ne pas être tout ce que la société veut que vous soyez !

Ce sont souvent les croyances bien ancrées (être une bonne mère/une bonne amante/une bonne business partner) en nous qui nous empêchent de nous réaliser et de prendre les décisions dont nous avons envie pour nous-même.

Je vous propose ici de prendre un temps pour vous poser plusieurs questions :
De quoi j’ai réellement envie ?
Qu’est-ce qui m’en empêche ?
Qu’est-ce que cela me fait ressentir (de la culpabilité, de la honte…)?
Si je ne ressentais pas cette peur (ou culpabilité) qu’est ce que je ferais ?Qui est ce que je serais ?
Comment je me sentirai après l’avoir prise ?

Je vous propose de visualiser vos réponses et vos émotions : qu’est-ce que cela suscite en vous ? C’est sans doute le moment de travailler également sur les émotions qui vous empêchent de vous autoriser : la honte, la culpabilité sont deux sentiments qui reviennent souvent et qui posent des limites à notre souveraineté.
S’affranchir des croyances limitantes mais également des personnes qui peuvent être des freins à notre épanouissement est aussi un chemin. S’autoriser c’est aussi prendre ses distances avec les personnes, les liens, les engagements qui nous entravent. Cela peut faire peur mais c’est nécessaire quand on a compris que notre automonie/souveraineté doit passer par ce détachement.

Connaissez-vous l’adage (en anglais s’il vous plait !) “you are enough” (vous êtes assez), c’est ce que j’ai envie de transmettre dans mes coachings ! Vous êtes assez et vous avez toutes les ressources en vous pour être enfin vous-même.

VOTRE (NOUVELLE) VIE PROFESSIONNELLE

Votre “congé” maternité (non mais qui nous a trouvé ce terme ?!) arrive à sa fin et vous vous sentez perdue ? Vous n’avez pas tellement envie de retrouver ce travail qui n’a plus de sens pour vous, depuis que votre priorité s’est déplacée vers votre bébé. Vous ne trouvez plus d’intérêt à passer tant de temps dans les transports et au bureau, loin de votre famille. Et puis, avec le retour au bureau, vient également beaucoup d’interrogations et d’angoisses autour de l’organisation : trouver un mode de garde, comment s’organiser le soir ?, pour les repas ? … et j’en passe.

Rassurez-vous, vous n’êtes pas la seule dans cette situation. La matrescence et la maternité font souvent office de déclic dans ses grandes interrogations de vie professionnelle : est-ce que ce je fais a du sens ? Est-ce que cela me rend heureuse ? Est-ce que ma manière de travailler est compatible avec une vie de famille ? Est-ce que j’ai envie de faire passer mon enfant après mon travail ? Comment je me vois dans 5 ou dans 10 ans ?

Ce sont ces interrogations qui m’ont poussée à changer de vie il y a maintenant dix ans. Je ne me sentais plus en phase avec le métier que j’exerçais dans l’industrie de la beauté. J’avais envie de plus d’authenticité dans le lien à l’autre, d’un métier qui corresponde à mes valeurs et surtout, j’ai compris que j’avais une furieuse envie d’aider les mamans qui étaient sur le même chemin que moi (celui de la maternité qui bouscule!).
L’aventure transformative de la maternité s’étend dans tous les domaines de notre vie, dont la vie professionnelle, et redistribue toutes les cartes.

Pourquoi ne pas profiter de ce moment charnière pour oser rêver à la vie que vous voulez vraiment mener ?
Pourquoi ne pas en profiter pour vous poser les bonnes questions sur ce que vous souhaitez pour vous et pour votre famille ?
Et si vous réfléchissiez concrètement à l’impact que vous voulez avoir dans le monde ?

C’est vraisemblablement le moment d’entamer un bilan de compétence ou un coaching pour mener votre entreprise là où vous souhaitez réellement aller (n’hésitez pas à aller voir mon coaching Mamapreneure -lien) et de mettre tout cela à plat.

Avez-vous déjà pris le temps de vous poser ces questions ? Peut-être d’écrire les “pour” et les “contre” de votre activité aujourd’hui ? Et de vous projeter dans ce que vous aimeriez pour votre futur ? Quelle femme souhaitez-vous être dans votre vie professionnelle ?

Bien sur, tous ces questionnements et tous ces changements peuvent faire peur tant ils remuent des croyances limitantes, des peurs sociétales, des projections, mais en étant bien accompagnée, je vous assure que vous pouvez mener la vie que vous souhaitez.

Avec tout mon amour,
Julia

LA QUÊTE DE L’EQUILIBRE

Qui n’a pas rêvé d’avoir une vie “parfaite” ? Une vie où vous avez votre place et où tous les autres domaines de votre vie sont parfaitement harmonisés ? C’est souvent le discours / désir des femmes que j’accompagne en coaching : vous aspirez à une vie plus simple, sans aspérité, où chaque tâche pourrait faire l’objet d’une photo d’Instagram à 1000 likes.
Alors je vais être honnête : cette perfection n’existe pas ! Je vous propose en revanche de me suivre dans une autre quête, celle qui vous mènera vers la sérénité et de la joie : la quête de l’équilibre.

Un équilibre dans lequel toutes les sphères de votre vie qui vous importent sont prioritaires sur toutes les autres. Rien ne sert d’essayer de jongler entre le travail, les enfants, la maison, les ami.e.s, la vie sociale, le sport si vous n’en appréciez aucun moment. On ne peut pas être partout et encore moins, être parfaite partout.

Je vous propose de faire un exercice : fermez les yeux et visualisez les domaines prioritaires pour vous en ce moment. Être présente pour vos enfants ? Prendre du temps pour vous ? Monter les échelons au travail ?
En déterminant ce qui est important pour vous, vous arriverez à vous focaliser dessus et à ne plus essayer d’être partout à la fois (oui, parce que c’est impossible !). Donnez vous le droit de ralentir et surtout, de mettre des domaines en recul. Cela peut être pour un temps défini, pour laisser l’espace à ce qui vous fait vibrer en ce moment. Vos besoins/envies ne sont sans doute pas les mêmes aujourd’hui qu’elles l’ont été il y a quelques mois et qu’elles le seront dans plusieurs mois.
En étant présente sur les domaines que vous avez identifiés, vous le serez pleinement et vous arriverez à vos objectifs. Cocher toutes les cases, c’est être à la recherche de la perfection et vous le savez au fond de vous, ça n’existe pas !

Pour un équilibre de vie aligné, il faut faire une meilleure connaissance de vous (de nos zones d’ombre), sur ce que vous voulez, sur ce qui est important, pour savoir dire non aux choses secondaires (ou bien les déléguer !).

Si vous ressentez que vous êtes bloquée dans cette situation, et ce serait bien normal (on ne nous a pas appris à prendre cette direction), inscrivez-vous au Mama Gang. On commence l’aventure le 17 mars ! Vous pourrez expérimenter à mes côtés des outils simples et puissants pour vous mettre sur le chemin d’un meilleur équilibre dans les différentes sphères de votre vie.

MERE MAIS PAS QUE !

Depuis que vous êtes devenue mère, vous ne connaissez plus que cette facette de votre être : toutes vos actions sont principalement dédiées à vos enfants. Si on naît en tant que mère lorsque qu’on accouche (avez-vous lu mon article sur la matrescence ?), on perd aussi un peu de nous-même. Parfois il est difficile de retrouver ces parties laissées en chemin… laissez-moi vous guider !

Il y a énormément d’injonctions (sociétales, patriarcales et même… entre femmes ! Oui, vous la voyez vous aussi cette « mère parfaite » sur Instagram ?!) à être “la bonne mère” : celle qui aime inconditionnellement bien-sûr mais par extension, celle qui s’oublie, qui fait passer ses enfants avant tout : avant elle-même, avant son couple, avant son plaisir, avant ses envies, avant qui elle est tout simplement… Vous vous reconnaissez ? Je sais bien que oui, je rencontre ce même profil très souvent dans mes coachings.

La société nous a tellement inculquées que pour être une bonne mère on doit s’oublier, que nous nous sommes tout simplement …oubliées. Si vous êtes en train de lire cet article, je vous honore d’être là, vous êtes sur le chemin pour vous reconnecter à vous-même. C’est un sujet pour lequel je milite activement depuis plusieurs années : ne culpabiliser pas à être vous. Vous avez mille facettes, vous êtes tantôt la mère aimante, tantôt l’amie, tantôt l’amante, tantôt la fille/la nièce/la cousine, tantôt la personne qui aime la céramique (remplacer par votre hobby ;)) ou celle qui danse toute la nuit en boite de nuit.
Vous êtes tout cela à la fois, et c’est toutes ces facettes qui forment votre personnalité et qui sont importantes à votre équilibre.

Comment pouvez-vous vous reconnecter à vous ? Tout simplement en vous priorisant (de quoi J’AI besoin ? De quoi J’AI envie ?), en investissant en vous (pourquoi ne pas vous inscrire à cette expérience mère-veilleuse (en ligne) de la Mama Tribe où nous visiterons ce sujet en profondeur ?- lien) et en vous accordant du temps.

Il est important que vous puissiez (re)trouver du plaisir dans ce que vous entreprenez pour vous : aller au cinéma, voir une expo, aller marcher en pleine nature, prendre une heure pour vous et aller au yoga, réserver un massage… Tout ce qui peut vous faire du bien et que vous appréciez (sans culpabiliser, c’est aussi important pour que le plaisir soit ressenti à sa juste valeur !) !

Pensez-vous que vous avez besoin de travailler sur ça ? Est-ce que vous avez l’impression de n’être qu’une mère depuis que votre bébé est là ? Je vous invite à me rejoindre dans mon accompagnement de la Mama Tribe : offrez-vous ce temps pour vous, pour vous reconnecter à votre essence. Nous travaillerons ensemble au sein d’une tribu bienveillante de mamans à ré-apprendre à n’être pas que mère, pour être plus sereine et alignée.

Vous méritez d’être vous 🙂
Avec tout mon amour,

LA MATRESCENCE, CE GRAND BOULEVERSEMENT

Connaissez-vous la matrescence, ce phénomène physique, émotionnel et identitaire qui vous traverse pendant plusieurs mois ou années après votre accouchement ? C’est une période pendant laquelle on devient mère et que tout change en nous et que notre vision de notre environnement change également.
C’est un processus naturel (au même titre que l’adolescence, d’ailleurs il y a pas mal de similitudes si vous y réfléchissez bien !) que l’on traverse avec plus ou moins de sérénité. On dit souvent que l’accouchement correspond à la naissance d’un enfant, moi je vous propose ici, de parler de la naissance d’une mère !

C’est l’anthropologue Dana Raphaël qui en parle pour la première fois en 1973 dans son livre “Being Female” et qui explique que ce processus, ce « rite de passage », va à la fois changer le physique de la femme, mais aussi son statut au sein du groupe, ses relations, sa vie émotionnelle et ses centres d’intérêts dans le quotidien. Et comme j’aime le dire, “on ne naît pas mère, on le devient”. Je milite pour qu’on normalise ce flots de sensations et ce brouhaha d’émotions que nous traversons toutes. On se heurte souvent à la différence entre l’idéalisation de l’image de la mère que nous avions pendant la grossesse, à la réalité de nos sentiments ambivalents devant cette nouvelle maternité : et c’est bien normal !
On a envie de rester proche de son enfant et de l’aimer inconditionnellement (et tout le temps) mais on ressent le besoin d’avoir du temps pour nous et de (re)trouver notre identité. C’est ce qu’Alexandra Sacks, psychiatre, explique dans le sentiment de “rejet et d’attraction” : la jeune maman qui veut donner toute son attention à son enfant, mais aussi se connecter à ses propres passions et ses envies. J’entends régulièrement des mamans honteuses et culpabilisées de ces émotions contrastées. Vous quittez une vie pour en débuter une autre et cela est déroutant. Rien ne se passe peut-être comme vous l’aviez imaginé. C’est dur et vous êtes remplies de sentiments contradictoires. Parlez-en autour de vous : vous vous apercevrez que vos mères (si elles s’autorisent à en parler) et vos amies sont passées également par le même rite de passage. Aussi, qui dit “rite de passage”, dit “passage” : ça ne dure pas ! C’est une phase de transition qui sera bientôt derrière vous.
Faites-vous accompagner par une psychologue, thérapeute, une coach ou une doula si ce chemin est déstabilisant : elles vous aideront (je vous aiderai 😉 ) à remettre de l’ordre dans vos émotions et à accueillir avec plus de sérénité ce moment.
Ne perdez pas de vue que c’est temporaire, cela va passer, et que cette période est aussi une période de grande joie et de premières fois. 

Dans mon livre Bien vivre le quatrième trimestre au naturel, j’ai pu interviewé Camille qui m’a livré sa version de la matrescence, pourtant universelle : »Devenir maman m’a demandé du temps. J’ai mis du temps à comprendre que je ne pourrais pas exactement reprendre ma vie d’avant avec un bébé, que mes priorités allaient changer, que j’allais devoir ralentir un peu. Parfois, je m’en suis voulu et je lui en ai voulu de tous ces changements à gérer. C’est difficile d’accepter de devenir le repère d’un petit être vulnérable et fragile quand on perd soi-même ses repères et qu’on se sent également très vulnérable. J’ai mis du temps à me faire confiance, à me dire que j’étais capable de comprendre ce bébé et surtout que ce que je pouvais lui apporter allait lui suffire pour bien grandir et s’épanouir. »

Pour aller plus loin :
Je vous conseille évidemment de lire mon livre Bien vivre son quatrième trimestre au naturel !
Podcast La Matrescence de Clémentine Sarlat
TedX Alexandra Sacks : Une nouvelle façon de penser la transition vers la maternité  

DE L’IMPORTANCE DE SE FAIRE ACCOMPAGNER EN POST-PARTUM

Le post-partum, cette grande inconnue ! On trouve pléthore d’informations sur la préparation à l’accouchement (d’ailleurs cela fait l’objet de 9 séances remboursées par la Sécurité Sociale), mais qu’en est-il du post-partum ? Le tabou et mal-aimé, celui dont (presque) personne n’ose parler de peur d’effrayer… Vous l’aurez compris, je milite pour que cela ne soit plus le cas.
Pour que les femmes soient informées et préparées sur le chamboulement inside/out qu’elles vont traverser. Etre préparée c’est être armée et pouvoir traverser cette période plus sereinement.
Comme je vous le disais dans mon article, la solitude est un sentiment que les femmes ressentent énormément en post-partum. Je vous propose de ne plus vivre cette période seule, mais de vous entourer d’une tribu (oui, toujours elle !) pour que votre chemin soit le plus apaisé possible.

Avez-vous pensé à être accompagnée par des spécialistes de la santé mentale et émotionnelle ? Cela peut être avec une thérapeute. Ou avec une coach (pourquoi pas moi ?!) ! Cela vous permettra d’y voir plus clair, à la fois sur vos blessures passées qui pourraient ressurgir avec votre maternité, mais également sur la couleur que vous voulez donner à votre maternité et à votre lien avec votre enfant. Entamer une thérapie pendant la grossesse et la poursuivre en post-partum c’est un soutien idéal pour avancer sur les grands questionnements de maternité, de la lignée, de la transmission. Ce sont souvent des sujets que l’on met de côté, mais libérer la parole autour de son propre vécu et de ses émotions c’est déjà faire une partie du chemin.

Avez-vous également pensé à vous entourer d’une doula qui pourra vous aider sur tous les sujets inhérents à la naissance et à l’après ? Elle sera présente chez vous dès votre retour de la maternité pour vous éclairer si vous le souhaitez et vous aidera pour l’organisation afin de limiter votre charge mentale et vous permettre de créer votre relation avec votre bébé. Cela vous donnera une confiance folle d’être épaulée par une doula expérimentée et disponible uniquement pour vous, à domicile ! Vous pourrez vous concentrer sur ce qui est important pour une maman après une naissance : vous reposer, manger, rester allongée et profiter du peau à peau avec bébé.

Enfin, avez-vous pensé à faire un tableau d’aide de votre tribu ? J’explique tout dans mon livre ! Il vous suffit de faire un tableau sur qui fait quoi et à quel moment pour vous aider (une heure de ménage, apporter un plat, un peu de babysitting le temps de prendre une douche…). N’hésitez pas à demander de l’aide à votre entourage !

Là encore, comme vous le voyez, il est tellement important de s’entourer d’une tribu coopérante en post-partum, vous serez alors aiguillée, accompagnée, aimée, et votre réservoir de confiance et d’amour sera rechargé. C’est ce qu’il faut pour être bien dans ses baskets, vous ne trouvez pas ?

NE VOUS CONTENTEZ PAS DE QUELQU’UN QUI FAIT DES EFFORTS

Depuis des années que je suis les femmes dans l’accompagnement de leur maternité, je vois souvent plusieurs postures, souvent masculines et héritées du patriarcat qui sont … Arhahrhgghrhahrgh. L’arrivée d’un enfant, le fait d’avoir tout d’un coup une to-do list à rallonge redistribue-t-il équitablement les cartes dans le couple ? Toute la logistique du quotidien par exemple, que ce soit pendant le « congés » maternité ou après : faire une lessive, plier le linge, ranger le linge, prévoir le repas du soir, du lendemain, que le frigo soit plein, que les rendez-vous chez le pédiatre soient bookés … et j’en passe… oui, cette to do list de charge mentale, vous la connaissez j’en suis sûre !

La plupart des femmes que j’accompagne se trouvent souvent seules dans cet océan de tâches. Elles se sentent même parfois tellement écrasées par cette charge mentale qu’elles ont du mal à être présentes à elle-mêmes et incapables de célébrer leurs réussites du quotidien.

La première chose à faire (et c’est mon #1 conseil) : entretenir une bonne communication au sein du couple ! Exprimer à son partenaire ce que l’on ressent et présenter les faits permet déjà de poser un cadre à la discussion. Je parle d’ailleurs de la méthode DESC dans mon livre « Bien Vivre le Quatrième Trimestre au Naturel ».

La plupart du temps, si la solution ne vient pas de lui, le partenaire va répondre qu’il va “faire des efforts”. Cette réponse suffit souvent à nous rassurer, au moins pour un moment … le temps que revienne toute la charge de cette charge mentale (aïe aïe aïe, ce cercle vicieux!).

Pourquoi “faire des efforts” n’est pas suffisant ?
Parce que le paradigme même de la charge mentale et du patriarcat n’est pas renversé. Le conjoint ne se remet pas en question profondément, sur la nature même de ces habitudes patriarcales ; il peut croire qu’il suffit de faire des efforts (plier une ou deux fois le linge, puisque vous lui avez fait la remarque) (j’exagère à peine!) pour que l’orage passe de votre côté. Or, c’est bien tout un système qui est à revoir ici. L’essence même du partage des tâches.
Faire des efforts n’est pas assez, parce qu’on a pas besoin de quelqu’un qui fait des efforts mais de quelqu’un qui s’occupe des tâches de la vie familiale et quotidienne à la même hauteur que nous, comme deux humains en collaboration, dans la même équipe, dans la même famille. Il s’agit là d’une vision complètement différente du « partage » des tâches et plus largement, de la vie à deux. C’est selon moi, cette vision qui nous permettra de nous accomplir en tant que femme, de nous sentir soutenues et aussi, d’avoir tout simplement le temps d’être nous.

Vous aurez beau vous satisfaire de quelqu’un qui fait des efforts, vous passerez votre temps à lui faire des listes de choses à faire. Des choses auxquelles vous aurez pensé, VOUS (#chargementale).
Alors réveillez la conscience de votre conjoint, dîtes lui que “faire des efforts” n’est pas assez et que, même si cela peut prendre un peu de temps (soyons réalistes … des habitudes confortables prises et apprises depuis 30-40 ans, et qui représente aujourd’hui notre société en France, ne se changent pas en 1 conversation) il est important qu’une prise de conscience se fasse.
Sur Instagram, on nous partage régulièrement des histoires de couple dans lesquelles les choses se sont apaisées “depuis qu’on a discuté et qu’il fait des efforts”. Ne pensez-vous pas que vous valez tellement mieux que ça ?

Faire des efforts n’est pas suffisant.
Et vous avez entièrement le droit de le revendiquer.
Vous valez mieux que des efforts.

Avec tout mon amour,
Julia

Pour aller plus loin :
Les deux magnifiques et puissants livres de Mona Cholet : Sorcières, la puissance invaincue des femmes et Réinventer l’amour, comment le patriarcat sabote les relations hétérosexuelles

Podcasts :
GIRLS power
La Poudre
Un podcast à soi

L’INSOMNIE CHEZ LA JEUNE MAMAN

Vous êtes vous déjà réveillée quelques minutes avant bébé comme si votre corps “savait” que votre chérubin allait se réveiller en pleine nuit ? En hypervigilance, notamment dans les premières semaines de vie de votre bébé, votre sommeil est léger et la fatigue se fait sentir.

Plusieurs raisons explique que votre sommeil soit perturbé, tout en étant calé sur celui de votre bébé : tout d’abord, la chute hormonale, notamment la progestérone, qui a des propriétés favorables au sommeil, ensuite l’anxiété de surveiller le sommeil et les réveils de votre bébé et la peur de les rater, l’alimentation (on fait parfois moins attention à ce que l’on mange, par manque de temps, et cela n’améliore pas la qualité de notre sommeil) et également notre horloge interne, complètement déboussolée par ces nuits hachées.

Pas de panique, tout ceci est complètement normal et cela va se réguler dans les prochaines semaines de votre bébé. Cela peut aussi durer un peu plus… mais j’ai quelques conseils à vous partager pour créer des rituels bien-être qui vous aideront à vous reconnecter à votre sommeil.

Tout d’abord, il est important de bien vous nourrir (je sais que vous avez mes deux livres à la maison, cela ne devrait pas être une difficulté) : évitez les excitants (thé et cafés) et les repas lourds à digérer le soir. Privilégiez les bouillons pour mettre votre système digestif au repos !
Durant la journée, sortez ! Allez marcher dans la nature, faites le plein de soleil et de lumière. Pas de forêt pour profiter du soleil ? Mettez vous devant votre fenêtre 5 à 10 minutes en buvant votre tisane (ou un grand verre d’eau) et laisser le soleil rentrer en contact avec votre peau et vos yeux. En bref, faîtes comprendre à votre corps que c’est la journée et que par conséquent, votre activité est différente #cyclecircadien.
Faites de votre coucher un vrai moment de bien-être : pratiquez la cohérence cardiaque avant de vous allonger, ou pourquoi pas, utilisez une Fleur de bach, voire de l’huile au CBD (si vous n’êtes pas enceinte et que vous n’allaitez pas). J’adore également vaporiser de l’eau florale de fleur d’oranger sur mon visage et diffuser un peu d’huile essentielle de lavande ou de petit grain bigarade dans ma chambre avant d’y pénétrer.
Bien entendu, éteignez les écrans qui diffusent de la lumière bleue au moins 1h avant d’aller vous coucher #byebyetelephone .
Enfin, je me rends compte en séance que beaucoup de mamans privilégient les tâches domestiques (plier le linge, repasser, faire la cuisine en avance…) au détriment de leur sommeil. C’est le moment de déléguer ! A votre partenaire ou à votre précieuse tribu qui est là pour vous aider !

Pour aller plus loin, des playlists à écouter le soir, au calme :
Songs of Resilience
Bruits de la nature

LA SOLITUDE DU POST-PARTUM

J’ai parlé de ma solitude après la naissance de ma première fille Léonie sur Instagram et vous avez été nombreuses à réagir.
Je n’étais pas préparée au tsunami émotionnel qui accompagne une naissance. Nous avons beau savoir que cela chamboule, que nous allons peut-être pleurer, être découragées… Nous ne nous attendons sûrement pas à la solitude qui nous remplit.

Car oui, nous avons beau être entourées de notre partenaire, nos familles, nos amis, nous nous sentons terriblement seules dans ce moment.
Nous doutons de nos capacités à être mère, à s’occuper de cette nouvelle petite personne qui ne compte que sur nous pour assurer ses besoins primaires, de continuer notre vie d’avant, de trouver un nouvel équilibre de foyer.

On se sent perdue, sans trop savoir pourquoi cela ne va finalement pas. Et vous n’êtes pas seules. Nous passons toutes par ces moments de solitude. Ces moments dans lesquels nous n’arrivons plus à regarder ce que nous avons fait dans la journée, ou ce que nous pourrions faire pour nous, pour aller mieux.
Des mamans avec cette même problématique, j’en reçois toujours en rendez-vous, et je sais parfaitement comment les aider car j’ai moi-même fait l’expérience de cette “solitude du post-partum” et je me suis formée pendant des années.
Avez-vous une tribu autour de vous ? Des personnes ressources qui pourraient vous aider de manière ponctuelle ? Par exemple en s’occupant de votre bébé pour que vous puissiez aller à un rendez-vous plus sereinement, ou simplement vous doucher sans vous dépêcher. N’hésitez pas à les solliciter, elles seront ravies de se sentir utiles et vous permettront d’effectuer des petites choses qui vous aideront à vous sentir mieux.
Avez-vous essayé de communiquer avec votre compagne.on ? Lui dire ce que vous ressentez, et ce que vous attendez de lui. Je vous conseille de lire mon article sur la communication dans le couple après bébé. On pense (à tord) qu’on se connait depuis longtemps et qu’on a pas besoin de se dire les choses mais je vous assure, dire les choses, cela change tout !
Arrivez-vous à mettre en place des choses pour vous (re) prioriser et vous considérer à nouveau comme un être humain doté également de besoins ? C’est parfois difficile quand on vient d’être maman et que notre bébé passe avant toute chose. J’essaie de vous aiguiller vers la reconnection à vous-même dans un atelier digital ici.

La douleur, la fatigue, la peur… j’ai envie de vous dire que tout cela est normal, et que cela va passer. Expérimenter ces sensations m’ont sans aucun doute rendue plus forte et m’ont aussi fait penser à nos mères et à cette société patriarcale qui nous a toujours menti sur le post-partum.
Les mamans, informez vos amies, vos filles, vos amis, vos fils : le post-partum cela peut aussi être cela ! Et nous pouvons ensemble, mieux le vivre.

Pour aller plus loin :
Mon atelier Se prioriser
Ainsi gèlent les bulles de savon de Marie Vareille

PREPARER LA RENTREE EN SE FAISANT DU BIEN

La rentrée arrive à grand pas et avec elle, son lot de charge mentale : inscription aux activités extra-scolaires, routine métro/boulot/dodo qui reprend, nounou à trouver et j’en passe… Nous sommes encore au mois d’août que votre to-do list pour la rentrée parait déjà chargée et invraisemblablement longue…! Cela vous stresse et c’est bien normal.
Vous le savez, j’ai à coeur de vous encourager à vous prioriser (voir mon article), et à prendre du temps pour vous sans culpabiliser.
C’est d’autant plus vrai à cette période. La charge mentale ne prend pas de vacances, et souvent, c’est la femme qui a entièrement la charge mentale des vacances (les valises, les réservations, le planning des journée) (merci le patriarcat !).

J’aimerais vous encourager à vous mettre sur “stop” (ou au moins sur « pause »), à lâcher prise et à prendre soin de vous. Je vous embarque avec moi pour vous donner mes rituels bien-être que je vous encourage à mettre en place cet été, pour une rentrée sereine et des routines que vous pourrez, je l’espère, garder !

Tout d’abord, pourquoi ne pas profiter des vacances pour vous mettre à la cohérence cardiaque ? C’est une méthode de respiration très simple, vivement recommandée par les cardiologues (entre autres) car elle fait baisser le stress et donc, la pression sanguine et la tension. Elle prévient ainsi des maladies cardiovasculaires. Et en prime, on se sent tellement mieux et apaisée après avoir pratiqué. Cela ne vous prendra que 5 minutes trois fois par jour, et c’est évidemment une routine à mettre en place cet été, et à garder à la rentrée ! Je vous invite à télécharger l’application Respirelax pour vous guider.
Deuxièmement c’est peut-être le bon moment pour débuter une cure de compléments alimentaires ou de Fleurs de Bach ! Je recommande souvent les produits du laboratoire LPEV (lien – code thérapeute 1332382 ) , qui est un petit labo en Auvergne et qui propose des mélanges de plantes sur mesure et des produits de qualité. Vous ne pourrez jamais faire d’erreur en prenant du magnésium qui vous redonnera un peu d’énergie, ainsi que la vitamine D (en goutte). Concernant les Fleurs de Bach, elles sont très puissantes en soutien, pour rééquilibrer les émotions. J’adore vous conseiller la “walnut”, car elle permet de s’adapter à tous les changements (émotionnels et autres) en laissant de côté les résistances qui nous retiennent d’avancer.
J’ai également créé un kit d’EFT pour se prioriser, y avez-vous jeté un œil ? Je vous dis tout sur l’EFT et vous guide, avec mes tappings et mon analyse, à retrouver la sérénité et à vous mettre au centre de vos décisions.
Enfin, je vous conseille de profiter de l’été pour vous reconnecter à la nature : marchez dans l’herbe, faites un câlin aux arbres, vous verrez…vous vous sentirez plus alignée !

Alors ? Quel est le rituel pour prendre soin de vous qui vous appelle le plus ?

Avec tout mon amour,
Julia