MERE MAIS PAS QUE !

Depuis que vous êtes devenue mère, vous ne connaissez plus que cette facette de votre être : toutes vos actions sont principalement dédiées à vos enfants. Si on naît en tant que mère lorsque qu’on accouche (avez-vous lu mon article sur la matrescence ?), on perd aussi un peu de nous-même. Parfois il est difficile de retrouver ces parties laissées en chemin… laissez-moi vous guider !

Il y a énormément d’injonctions (sociétales, patriarcales et même… entre femmes ! Oui, vous la voyez vous aussi cette « mère parfaite » sur Instagram ?!) à être “la bonne mère” : celle qui aime inconditionnellement bien-sûr mais par extension, celle qui s’oublie, qui fait passer ses enfants avant tout : avant elle-même, avant son couple, avant son plaisir, avant ses envies, avant qui elle est tout simplement… Vous vous reconnaissez ? Je sais bien que oui, je rencontre ce même profil très souvent dans mes coachings.

La société nous a tellement inculquées que pour être une bonne mère on doit s’oublier, que nous nous sommes tout simplement …oubliées. Si vous êtes en train de lire cet article, je vous honore d’être là, vous êtes sur le chemin pour vous reconnecter à vous-même. C’est un sujet pour lequel je milite activement depuis plusieurs années : ne culpabiliser pas à être vous. Vous avez mille facettes, vous êtes tantôt la mère aimante, tantôt l’amie, tantôt l’amante, tantôt la fille/la nièce/la cousine, tantôt la personne qui aime la céramique (remplacer par votre hobby ;)) ou celle qui danse toute la nuit en boite de nuit.
Vous êtes tout cela à la fois, et c’est toutes ces facettes qui forment votre personnalité et qui sont importantes à votre équilibre.

Comment pouvez-vous vous reconnecter à vous ? Tout simplement en vous priorisant (de quoi J’AI besoin ? De quoi J’AI envie ?), en investissant en vous (pourquoi ne pas vous inscrire à cette expérience mère-veilleuse (en ligne) de la Mama Tribe où nous visiterons ce sujet en profondeur ?- lien) et en vous accordant du temps.

Il est important que vous puissiez (re)trouver du plaisir dans ce que vous entreprenez pour vous : aller au cinéma, voir une expo, aller marcher en pleine nature, prendre une heure pour vous et aller au yoga, réserver un massage… Tout ce qui peut vous faire du bien et que vous appréciez (sans culpabiliser, c’est aussi important pour que le plaisir soit ressenti à sa juste valeur !) !

Pensez-vous que vous avez besoin de travailler sur ça ? Est-ce que vous avez l’impression de n’être qu’une mère depuis que votre bébé est là ? Je vous invite à me rejoindre dans mon accompagnement de la Mama Tribe : offrez-vous ce temps pour vous, pour vous reconnecter à votre essence. Nous travaillerons ensemble au sein d’une tribu bienveillante de mamans à ré-apprendre à n’être pas que mère, pour être plus sereine et alignée.

Vous méritez d’être vous 🙂
Avec tout mon amour,

LA MATRESCENCE, CE GRAND BOULEVERSEMENT

Connaissez-vous la matrescence, ce phénomène physique, émotionnel et identitaire qui vous traverse pendant plusieurs mois ou années après votre accouchement ? C’est une période pendant laquelle on devient mère et que tout change en nous et que notre vision de notre environnement change également.
C’est un processus naturel (au même titre que l’adolescence, d’ailleurs il y a pas mal de similitudes si vous y réfléchissez bien !) que l’on traverse avec plus ou moins de sérénité. On dit souvent que l’accouchement correspond à la naissance d’un enfant, moi je vous propose ici, de parler de la naissance d’une mère !

C’est l’anthropologue Dana Raphaël qui en parle pour la première fois en 1973 dans son livre “Being Female” et qui explique que ce processus, ce « rite de passage », va à la fois changer le physique de la femme, mais aussi son statut au sein du groupe, ses relations, sa vie émotionnelle et ses centres d’intérêts dans le quotidien. Et comme j’aime le dire, “on ne naît pas mère, on le devient”. Je milite pour qu’on normalise ce flots de sensations et ce brouhaha d’émotions que nous traversons toutes. On se heurte souvent à la différence entre l’idéalisation de l’image de la mère que nous avions pendant la grossesse, à la réalité de nos sentiments ambivalents devant cette nouvelle maternité : et c’est bien normal !
On a envie de rester proche de son enfant et de l’aimer inconditionnellement (et tout le temps) mais on ressent le besoin d’avoir du temps pour nous et de (re)trouver notre identité. C’est ce qu’Alexandra Sacks, psychiatre, explique dans le sentiment de “rejet et d’attraction” : la jeune maman qui veut donner toute son attention à son enfant, mais aussi se connecter à ses propres passions et ses envies. J’entends régulièrement des mamans honteuses et culpabilisées de ces émotions contrastées. Vous quittez une vie pour en débuter une autre et cela est déroutant. Rien ne se passe peut-être comme vous l’aviez imaginé. C’est dur et vous êtes remplies de sentiments contradictoires. Parlez-en autour de vous : vous vous apercevrez que vos mères (si elles s’autorisent à en parler) et vos amies sont passées également par le même rite de passage. Aussi, qui dit “rite de passage”, dit “passage” : ça ne dure pas ! C’est une phase de transition qui sera bientôt derrière vous.
Faites-vous accompagner par une psychologue, thérapeute, une coach ou une doula si ce chemin est déstabilisant : elles vous aideront (je vous aiderai 😉 ) à remettre de l’ordre dans vos émotions et à accueillir avec plus de sérénité ce moment.
Ne perdez pas de vue que c’est temporaire, cela va passer, et que cette période est aussi une période de grande joie et de premières fois. 

Dans mon livre Bien vivre le quatrième trimestre au naturel, j’ai pu interviewé Camille qui m’a livré sa version de la matrescence, pourtant universelle : »Devenir maman m’a demandé du temps. J’ai mis du temps à comprendre que je ne pourrais pas exactement reprendre ma vie d’avant avec un bébé, que mes priorités allaient changer, que j’allais devoir ralentir un peu. Parfois, je m’en suis voulu et je lui en ai voulu de tous ces changements à gérer. C’est difficile d’accepter de devenir le repère d’un petit être vulnérable et fragile quand on perd soi-même ses repères et qu’on se sent également très vulnérable. J’ai mis du temps à me faire confiance, à me dire que j’étais capable de comprendre ce bébé et surtout que ce que je pouvais lui apporter allait lui suffire pour bien grandir et s’épanouir. »

Pour aller plus loin :
Je vous conseille évidemment de lire mon livre Bien vivre son quatrième trimestre au naturel !
Podcast La Matrescence de Clémentine Sarlat
TedX Alexandra Sacks : Une nouvelle façon de penser la transition vers la maternité  

CROIRE EN SON PROJET

Quand je vois quelqu’un qui réussit, j’ai toujours deux réactions : je commence d’abord par me réjouir de leur succès (et c’est bien normal : j’adore voir des gens qui réussissent, je trouve cela très inspirant). Et ensuite, je me demande tout le temps comment il / elle (iel ? ah !) a réussi.

Après avoir écouté et lu des dizaines (centaines ?) d’interviews d’entrepreneurs, j’ai trouvé quelque chose d’identique pour chacune d’entre elles : elles ont cru profondément en leur projet ! Grâce à une grande détermination, le courage de se lancer et la volonté de tenir leur vision, elles y sont parvenues. Croire en ce que l’on fait, voilà un élément essentiel du succès de vos projets.

Si cela parait simple au premier abord et si je me permets de l’aborder ici avec vous, c’est que je me rends compte en coaching que ce n’est pas une notion aussi naturelle que l’on pourrait imaginer. Savez-vous quelles sont vos limitations quand vous débutez un projet ? Je remarque que, souvent, dès que l’envie de passer à l’action est présente, il y a souvent un frein : le perfectionnisme ! En effet, pour nombre d’entre vous, si ce n’est pas parfait, cela n’a pas assez de valeur pour exister ! Et par conséquent, vous fermez ainsi la porte à des tas d’opportunités. Ma phrase préférée : DONE IS BETTER THAN PERFECT !

Lorsque j’ai commencé à réfléchir à mon projet d’oracle en septembre, j’aurais pu me dire que le timing était trop juste, que c’était une montagne à gravir, que je n’y connaissais rien en création d’oracle, que je ne savais pas par où commencer, qu’écrire 52 cartes relevait de la folie… Et pourtant. Pourtant, au plus profond de moi, j’y croyais ! Je croyais au fait que j’allais y arriver. J’avais cette certitude en moi que cet outil allait pouvoir aider les mères, et ça, c’est un moteur pour moi. Ce projet, j’en avais envie depuis des années. Aider les mères à se reconnecter à leur puissance, c’est la flamme qui brûle en moi. Les accompagner depuis presque 10 ans c’est mon quotidien. Cet oracle, je le visualisais dans mon cœur depuis près de deux ans. Il était là, en moi, et on me proposait enfin de le mettre au monde. Alors, j’ai dit oui ! Alors, soyons honnêtes, écrire ces 52 cartes a parfois été challengeant ; réfléchir aux illustrations que je voulais était un exercice à la fois difficile et excitant ; le pompon c’était quand même de demander juste avant de rendre mon document final à mon éditrice ce qu’elle pensait du fait de rajouter un mantra pour chaque carte (#balledanslepied). Ce qui est sûr, c’est que j’ai cru à ce projet dès la seconde où il est né en moi. Et dans un moment de doute j’ai simplement décidé que « bien sûr que je sais faire un oracle pour les mères afin de les aider à se connecter à la femme qu’elles sont ! ».
J’ai suivi avec foi le chemin de sa création, et malgré les peurs, j’ai continué à y croire.

Au-delà de croire en votre projet, je crois que l’important est aussi (et surtout) de croire en vous, en votre capacité à créer de belles choses. Je vous invite à vous faire confiance parce que vous êtes à la bonne place tant que vous créez quelque chose qui vous appelle du fond de votre cœur.

Pour aller plus loin, je vous invite à écouter le podcast de ma merveilleuse amie Anne-Claire Meret qui interview des personnalités qui créent depuis leurs coeurs et à regarder mon coaching individuel Mamapreneure qui vous guidera vers le chemin que vous méritez.

LA CLE DE LA RÉUSSITE

Quand on me demande comment faire pour que notre activité décolle, la première chose que je dis est souvent « prendre du plaisir » (et bien sûr : avoir une stratégie et passer à l’action!) ! Pourtant, cela parait complètement banal et ça n’a pas l’air de rentrer dans l’équation business, augmentation des clients, abondance financière. Et pourtant…

Éprouver du plaisir à faire ce qu’on fait est une des bases fondamentales pour suivre le bon chemin. Vous êtes-vous déjà interrogées sur pourquoi vous faites cela ? Votre réponse vient de votre mental ou de votre coeur ? Qu’est-ce que cela vous apporte et comment cela contribue t’il au monde ? Gardez ces interrogations en tête pour ne pas perdre de vue la notion de plaisir. Quand ce que vous faites est guidé par le sens et le plaisir, alors vous ne pouvez pas vous tromper.

Et comme vous ne pouvez pas vous tromper, vous êtes sûre de vous. Et vous prenez les bonnes décisions. Et vous rencontrez les bonnes personnes. Et vous laissez la place aux projets qui ont du sens et qui vous portent. Et ces projets fonctionnent, CQFD !

Voilà en quoi ne jamais perdre de vue le plaisir est important ! Ainsi, vous ne perdez pas de vue votre alignement et c’est même lui qui vous guide. C’est un cercle vertueux.

Et si je n’ai plus de plaisir ? Et si je ne sais plus pourquoi je fais ça ?
Alors c’est qu’il est temps de vous faire coacher. C’est le moment de vous (re)prioriser et de prendre un peu de hauteur de vue sur votre activité, sur vous-même et sur les enjeux que vous y mettez.
Avec une bonne coach (pourquoi pas moi avec mon programme Mamapreneure ?!) vous explorerez les notions de plaisir et d’alignement, pour qu’ils soient vos guides. Mettez en place un cercle vertueux avec des actions concrètes qui vous permettrons d’être guidée par le plaisir et le sens.

Alors, laissez-vous guider dans VOTRE aventure !

En savoir plus sur mes coachings

CONNAISSEZ-VOUS LES ORACLES ?

Si je vous parle souvent d’EFT, de tambour chamanique ou encore de coaching, c’est qu’il y a un point commun : je suis passionnée par le travail énergétique et la puissance de résonance que cela peut avoir en nous, pour nous connecter à des prises de conscience fortes. J’adore lire des livres de développement personnel (même si parfois je sature parce que j’en ai lu des toooooonnes ! ah!) ou avoir des outils qui me permettent de mieux me connaître. Il y a un outil que j’affectionne tout particulièrement et que j’utilise près d’une dizaine d’années et qui me tient particulièrement à coeur parce qu’elle résonne fort en moi tant sa justesse est troublante : LES ORACLES.

Connaissez-vous les oracles, ces cartes illustrées qui nous délivrent des messages ? Différent du tarot de Marseille, l’oracle permet de nous aider à trouver notre chemin, en nous connectant avec notre intuition ! J’adore ces “jeux” de cartes atypiques qu’on peut interroger à l’infini en suivant notre petite voie intérieure. Et vous savez quoi ? La carte tirée tombe toujours juste et résonne fort fort, ou alors, vous fait réfléchir sur un point que vous ne voulez ou vouliez peut-être pas voir.

Il y en a de plusieurs types et de plusieurs thèmes. J’en un sur les Animaux Totem, les Anges, Les Guides (je vous mets les liens en bas de l’article) et deux nouveaux mais que j’attends encore un peu avant d’utiliser. Pour les choisir, faites confiance à votre intuition pour sélectionner celui qui sera juste pour vous. Allez vers celui qui vous appellera le plus ! Vous pouvez également guider votre recherche en ciblant un thème qui vous parle particulièrement en ce moment précis : est-ce la nature ? les déesses ? les animaux ?

Le but de l’oracle, c’est de lui poser une question pour que vous obteniez votre réponse. Pendant que vous mélangez les cartes, posez-vous la question pour laquelle vous souhaitez une guidance. Puis disposez-les cartes faces cachées devant vous et laissez votre main décider quelle carte prendre. Un message vous sera alors délivré, parfois très clairement, parfois de manière imagée. A vous de le transposer à votre être, à vos questions et à ce qu’il évoque en vous en ce moment. S’il n’évoque rien (et c’est possible, parfois !), je vous conseille de le relire, de vous endormir, peut-être même de laisser la carte en vue, et je suis certaine que dans les jours qui suivront vous aurez une vision beaucoup plus claire de ce à quoi il se référait !

Vous pouvez l’utiliser tout simplement à n’importe quel moment de la journée, ou bien vous créer un petit rituel de tirage d’oracle (évidemment, c’est ma version préférée !). Allumez quelques bougies, mettez de la musique, diffusez une huile essentielle de Néroli et disposez les cartes devant vous sur le sol, asseyez-vous confortablement et pensez fort au sujet pour lequel vous attendez une guidance. Profitez de ce moment rien qu’à vous.

Puissant outil d’intuition, l’oracle aide à avancer, à être guidée ou à faire une introspection. Ce que j’apprécie également dans cet outil, c’est qu’on peut l’utiliser de manière autonome. Bien entendu, au début, vous serez sans doute très attachée au petit livret fourni avec votre coffret, qui explique le sens de chaque carte, mais je suis sûre que vous vous en détacherez petit à petit.

Vous l’aurez compris, j’adore les oracles ! L’univers m’a d’ailleurs entendue et m’offre l’opportunité de contribuer au monde en créant mon propre oracle ! Ouiiiiiiiiiiiiii, rendez-vous au Printemps 2022 ! A l’heure où je vous écris, je suis en train de finaliser l’écriture du livret. Je vous en dis plus très bientôt et je vous invite sur mon compte Instagram et sur ma newsletter pour pouvoir avoir plus d’informations !

Avec tout mon amour,
Julia

Les oracles dont je me sers à la maison :

NE VOUS CONTENTEZ PAS DE QUELQU’UN QUI FAIT DES EFFORTS

Depuis des années que je suis les femmes dans l’accompagnement de leur maternité, je vois souvent plusieurs postures, souvent masculines et héritées du patriarcat qui sont … Arhahrhgghrhahrgh. L’arrivée d’un enfant, le fait d’avoir tout d’un coup une to-do list à rallonge redistribue-t-il équitablement les cartes dans le couple ? Toute la logistique du quotidien par exemple, que ce soit pendant le « congés » maternité ou après : faire une lessive, plier le linge, ranger le linge, prévoir le repas du soir, du lendemain, que le frigo soit plein, que les rendez-vous chez le pédiatre soient bookés … et j’en passe… oui, cette to do list de charge mentale, vous la connaissez j’en suis sûre !

La plupart des femmes que j’accompagne se trouvent souvent seules dans cet océan de tâches. Elles se sentent même parfois tellement écrasées par cette charge mentale qu’elles ont du mal à être présentes à elle-mêmes et incapables de célébrer leurs réussites du quotidien.

La première chose à faire (et c’est mon #1 conseil) : entretenir une bonne communication au sein du couple ! Exprimer à son partenaire ce que l’on ressent et présenter les faits permet déjà de poser un cadre à la discussion. Je parle d’ailleurs de la méthode DESC dans mon livre « Bien Vivre le Quatrième Trimestre au Naturel ».

La plupart du temps, si la solution ne vient pas de lui, le partenaire va répondre qu’il va “faire des efforts”. Cette réponse suffit souvent à nous rassurer, au moins pour un moment … le temps que revienne toute la charge de cette charge mentale (aïe aïe aïe, ce cercle vicieux!).

Pourquoi “faire des efforts” n’est pas suffisant ?
Parce que le paradigme même de la charge mentale et du patriarcat n’est pas renversé. Le conjoint ne se remet pas en question profondément, sur la nature même de ces habitudes patriarcales ; il peut croire qu’il suffit de faire des efforts (plier une ou deux fois le linge, puisque vous lui avez fait la remarque) (j’exagère à peine!) pour que l’orage passe de votre côté. Or, c’est bien tout un système qui est à revoir ici. L’essence même du partage des tâches.
Faire des efforts n’est pas assez, parce qu’on a pas besoin de quelqu’un qui fait des efforts mais de quelqu’un qui s’occupe des tâches de la vie familiale et quotidienne à la même hauteur que nous, comme deux humains en collaboration, dans la même équipe, dans la même famille. Il s’agit là d’une vision complètement différente du « partage » des tâches et plus largement, de la vie à deux. C’est selon moi, cette vision qui nous permettra de nous accomplir en tant que femme, de nous sentir soutenues et aussi, d’avoir tout simplement le temps d’être nous.

Vous aurez beau vous satisfaire de quelqu’un qui fait des efforts, vous passerez votre temps à lui faire des listes de choses à faire. Des choses auxquelles vous aurez pensé, VOUS (#chargementale).
Alors réveillez la conscience de votre conjoint, dîtes lui que “faire des efforts” n’est pas assez et que, même si cela peut prendre un peu de temps (soyons réalistes … des habitudes confortables prises et apprises depuis 30-40 ans, et qui représente aujourd’hui notre société en France, ne se changent pas en 1 conversation) il est important qu’une prise de conscience se fasse.
Sur Instagram, on nous partage régulièrement des histoires de couple dans lesquelles les choses se sont apaisées “depuis qu’on a discuté et qu’il fait des efforts”. Ne pensez-vous pas que vous valez tellement mieux que ça ?

Faire des efforts n’est pas suffisant.
Et vous avez entièrement le droit de le revendiquer.
Vous valez mieux que des efforts.

Avec tout mon amour,
Julia

Pour aller plus loin :
Les deux magnifiques et puissants livres de Mona Cholet : Sorcières, la puissance invaincue des femmes et Réinventer l’amour, comment le patriarcat sabote les relations hétérosexuelles

Podcasts :
GIRLS power
La Poudre
Un podcast à soi

SE PORTER UN REGARD BIENVEILLANT

Avez-vous déjà remarqué que la personne la plus dure envers nous-même c’est souvent … nous-même ?
J’entends souvent en séances de coaching les mamans dire « je ne suis pas assez… » ou « je suis trop… », « je n’ai pas fait attention », « j’ai laissé passer ma chance de… » et je trouve ces petites phrases anodines très difficiles à encaisser. Ce processus de dévalorisation peut sérieusement entacher le regard que nous nous portons et éloigner notre confiance en nous.

Quand on émet un jugement de valeur sur soi-même, on manque de recul et d’objectivité sur la situation. On se met dans une position d’infériorité et cela nous fait nous sentir encore plus mal, vous ne trouvez pas ? Éloignez-vous de la dévalorisation pour avoir confiance en vous.
Pourquoi ne pas chausser d’autres lunettes et regarder les choses différemment pour que le seul jugement que vous puissiez vous portez, soit un jugement positif ?

Listez vos réussites
Je vous propose de regarder ce que vous avez déjà accompli et de vous féliciter pour cela (et je vous propose aussi de féliciter vos amies car nous oublions souvent de féliciter autour de nous !). Comment faire ? N’hésitez pas, si cela est plus parlant pour vous, de prendre une feuille de papier et de lister tout ce que vous avez déjà accompli et réussi. Ne focalisez pas sur les “grandes” choses de votre vie, mais vous pouvez également lister les petites choses du quotidien que vous faites parfaitement bien. Chez moi, nous avons une boite à réussites … nous y mettons des petits papiers dedans que nous rouvrirons dans quelques années 🙂

Affranchissez vous du regard des autres
Pour se porter un regard bienveillant, il faut aussi être capable de s’éloigner des jugements des autres. Nous avons toutes des vécus, des expériences et des visions du mondes qui sont différents. Essayons de ne pas nous comparer. Observons-nous, sans jugement, avec amour, comme si l’on regardait un enfant.

Acceptez-vous telle que vous êtes
Il est temps de museler ce juge intérieur qui ne rate aucun de vos échecs… Échouer, c’est déjà essayer, il est aussi important d’accepter l’échec pour s’améliorer (et hop, une vision positive de la situation je vous disais !)

Aimez-vous
Le regard bienveillant que vous porterez sur vous va vous valoriser : on se sent plus sûre de nous, plus en confiance, plus alignée et un cercle vertueux se met en place.

Acceptez d’avoir un regard bienveillant envers vous-même c’est aussi vous rendre disponible pour avoir un regard bienveillant avec les autres, les valoriser, les aimer et les aider à progresser.
Quand on se sent entourée et soutenue, il est plus facile de soulever des montagnes, vous ne trouvez pas ? Commencez par vous aimer, vous le méritez !

PREPARER LA RENTREE EN SE FAISANT DU BIEN

La rentrée arrive à grand pas et avec elle, son lot de charge mentale : inscription aux activités extra-scolaires, routine métro/boulot/dodo qui reprend, nounou à trouver et j’en passe… Nous sommes encore au mois d’août que votre to-do list pour la rentrée parait déjà chargée et invraisemblablement longue…! Cela vous stresse et c’est bien normal.
Vous le savez, j’ai à coeur de vous encourager à vous prioriser (voir mon article), et à prendre du temps pour vous sans culpabiliser.
C’est d’autant plus vrai à cette période. La charge mentale ne prend pas de vacances, et souvent, c’est la femme qui a entièrement la charge mentale des vacances (les valises, les réservations, le planning des journée) (merci le patriarcat !).

J’aimerais vous encourager à vous mettre sur “stop” (ou au moins sur « pause »), à lâcher prise et à prendre soin de vous. Je vous embarque avec moi pour vous donner mes rituels bien-être que je vous encourage à mettre en place cet été, pour une rentrée sereine et des routines que vous pourrez, je l’espère, garder !

Tout d’abord, pourquoi ne pas profiter des vacances pour vous mettre à la cohérence cardiaque ? C’est une méthode de respiration très simple, vivement recommandée par les cardiologues (entre autres) car elle fait baisser le stress et donc, la pression sanguine et la tension. Elle prévient ainsi des maladies cardiovasculaires. Et en prime, on se sent tellement mieux et apaisée après avoir pratiqué. Cela ne vous prendra que 5 minutes trois fois par jour, et c’est évidemment une routine à mettre en place cet été, et à garder à la rentrée ! Je vous invite à télécharger l’application Respirelax pour vous guider.
Deuxièmement c’est peut-être le bon moment pour débuter une cure de compléments alimentaires ou de Fleurs de Bach ! Je recommande souvent les produits du laboratoire LPEV (lien – code thérapeute 1332382 ) , qui est un petit labo en Auvergne et qui propose des mélanges de plantes sur mesure et des produits de qualité. Vous ne pourrez jamais faire d’erreur en prenant du magnésium qui vous redonnera un peu d’énergie, ainsi que la vitamine D (en goutte). Concernant les Fleurs de Bach, elles sont très puissantes en soutien, pour rééquilibrer les émotions. J’adore vous conseiller la “walnut”, car elle permet de s’adapter à tous les changements (émotionnels et autres) en laissant de côté les résistances qui nous retiennent d’avancer.
J’ai également créé un kit d’EFT pour se prioriser, y avez-vous jeté un œil ? Je vous dis tout sur l’EFT et vous guide, avec mes tappings et mon analyse, à retrouver la sérénité et à vous mettre au centre de vos décisions.
Enfin, je vous conseille de profiter de l’été pour vous reconnecter à la nature : marchez dans l’herbe, faites un câlin aux arbres, vous verrez…vous vous sentirez plus alignée !

Alors ? Quel est le rituel pour prendre soin de vous qui vous appelle le plus ?

Avec tout mon amour,
Julia

LA COMMUNICATION DANS LE COUPLE APRES BEBE

Je crois que si vous me suivez depuis un moment, cela ne va pas être un scoop pour vous : la grossesse, puis la naissance d’un enfant chamboulent l’équilibre du couple qui s’était organisé autour de deux entités. Un petit être est maintenant là, parmi vous, et aussi entre vous. Les nuits sont hachées, le manque de sommeil se fait ressentir, le corps post-partum ne correspond plus à notre corps d’avant grossesse, la libido est différente… Rassurez-vous : tout ceci est complètement normal !
Vous avez peut être l’impression que vous ne vous comprenez plus avec votre partenaire ou que des tensions se font sentir sur des choses aussi banales que profondes … Sachez que vous n’êtes vraiment pas la seule dans ce cas !

Lors de mes coachings de mamans, je me rends compte que c’est un sujet tabou et parfois honteux pour les mamans : elles ont peur d’avouer que leur relation avec leur partenaire a changé. C’est primordial pour moi de remettre ce sujet sur la lumière, premièrement pour qu’il n’y ait aucun tabou dans la maternité, mais aussi pour mieux comprendre et banaliser sans stigmatiser cet “après bébé”. J’y réserve d’ailleurs une session particulière pendant ma Mama Tribe afin de vous donner des pistes pour recréer une intimité avec son partenaire, et échanger avec des mamans qui traversent également ces interrogations.

La clé, selon moi, c’est la communication. Attention, spoiler alert : la télépathie ne fonctionne pas ! Il faut nommer ce que vous ressentez et ce que vous voulez.

Je vous invite à identifier quel est votre langage, et le langage de notre partenaire.
J’adore citer l’ouvrage de Gary Chapman qui décrit 5 types de langage de l’amour qui existent (dans l’expression et dans le recevoir) : le langage du contact physique, le langage des paroles valorisantes, le langage du temps de qualité, le langage des cadeaux, le langage des services.
L’important est de trouver quel est votre langage, et son langage à lui. Votre réservoir d’amour va être le plus rempli avec quel langage ? Et quel est celui de votre partenaire ?

Le but en identifiant votre langage propre à chacun, c’est de communiquer votre amour et de recevoir l’amour de l’autre à sa juste valeur.

Les mamans que je coache me parlent également beaucoup de la sexualité qui est modifiée après l’arrivée de bébé et la culpabilité qui en découle. Avez-vous lu mon article sur la sexualité après bébé ? Je suis certaine que vous y trouverez quelques pistes pour déculpabiliser et là encore… lâchez prise !

Pour aller plus loin :
Foufoune cosmique, petit guide pratique vers une sexualité sacrée, consciente et épanouie de Maloy Malmasson
Réinventer sa vie intime après bébé de Camille Bataillon

LA DOULA TRIBE, C’EST QUOI ?

Je l’écris, le dit, le répète : le métier de Doula est absolument merveilleux et essentiel en France ! Je suis sincèrement convaincue qu’une doula change la donne pour une femme, qu’elle soit en projet bébé, enceinte ou bien en post-partum. Elle soutient, aide à accueillir, conseille et transmet ses nombreux conseils.

Clé de voute dans l’accompagnement de la femme, c’est tout naturellement que j’ai tourné mes accompagnements vers elles, car en les accompagnant, j’accompagne indirectement des centaines et des centaines de femmes à travers elles.
Forte de mes formations de coachings et de l’amour que j’ai pour ce métier, j’aide les doulas à se sentir pleinement doulas. Qu’est-ce que ça veut dire ?
Je rencontre beaucoup de doulas qui s’interrogent sur leur pratique (ai-je assez de connaissances ? Combien puis-je facturer ? Suis-je légitime ? Comment ai-je envie d’orienter ma pratique ?) et je les aide à se connecter à qui elles sont vraiment en tant que doulas et à dessiner une voie, un objectif pour pouvoir cheminer vers l’activité qu’elles veulent exercer avec leur voix (j’espère que vous appréciez ce jeu de mot de voie et voix ! ah ah!).
Je les accompagne également pour se sentir légitime dans leur place de doula, définir un prix juste pour elles, apprendre à communiquer sur leur activité pour se faire connaitre.

Lors des sessions de la Doula Tribe, je mets à la disposition des femmes les outils de coaching que j’utilise dans mes accompagnements en individuel pour vous permettre d’être la meilleure version d’elles-mêmes, mais j’insiste aussi énormément sur le partage. Mon proverbe africain préféré ? “Seule on va plus vite, ensemble on va plus loin” … ça vous parle ? Vous aurez auprès de vous une “doulamie” pour des temps de partage et d’échanges à chaque séance (vous allez voir : vous en aurez une différente à chaque fois). Loin de moi l’idée de vous donner des outils pour avancer en sens unique, c’est en échangeant avec d’autres doulas sur leurs questionnements, ce qu’elles ont mis en place ou encore comment elle se situent par rapport à vous, que vous pourrez trouver des réponses aux questions que vous vous posez. Vos Doulamies vous permettront de vous sentir plus fortes … et ce n’est pas tout : vous aurez aussi une marraine de l’édition précédente ! De quoi vous sentir soutenue, n’est ce pas ?!

Vous le savez, pendant mes sessions de Doula Tribe, je suis accompagnée de la fantastique doula Leslie Lucien ! Je vous invite à regarder le live que nous avons fait toutes les deux sur Instagram pour en savoir plus sur notre duo lors des Doula Tribes.

Et si vous n’êtes pas encore doula, mais que vous y pensez, pourquoi ne pas nous rejoindre dans cet accélérateur de vie personnelle et professionnelle ?

Crédit photo Marion Leuger.