MERE MAIS PAS QUE !

Depuis que vous êtes devenue mère, vous ne connaissez plus que cette facette de votre être : toutes vos actions sont principalement dédiées à vos enfants. Si on naît en tant que mère lorsque qu’on accouche (avez-vous lu mon article sur la matrescence ?), on perd aussi un peu de nous-même. Parfois il est difficile de retrouver ces parties laissées en chemin… laissez-moi vous guider !

Il y a énormément d’injonctions (sociétales, patriarcales et même… entre femmes ! Oui, vous la voyez vous aussi cette « mère parfaite » sur Instagram ?!) à être “la bonne mère” : celle qui aime inconditionnellement bien-sûr mais par extension, celle qui s’oublie, qui fait passer ses enfants avant tout : avant elle-même, avant son couple, avant son plaisir, avant ses envies, avant qui elle est tout simplement… Vous vous reconnaissez ? Je sais bien que oui, je rencontre ce même profil très souvent dans mes coachings.

La société nous a tellement inculquées que pour être une bonne mère on doit s’oublier, que nous nous sommes tout simplement …oubliées. Si vous êtes en train de lire cet article, je vous honore d’être là, vous êtes sur le chemin pour vous reconnecter à vous-même. C’est un sujet pour lequel je milite activement depuis plusieurs années : ne culpabiliser pas à être vous. Vous avez mille facettes, vous êtes tantôt la mère aimante, tantôt l’amie, tantôt l’amante, tantôt la fille/la nièce/la cousine, tantôt la personne qui aime la céramique (remplacer par votre hobby ;)) ou celle qui danse toute la nuit en boite de nuit.
Vous êtes tout cela à la fois, et c’est toutes ces facettes qui forment votre personnalité et qui sont importantes à votre équilibre.

Comment pouvez-vous vous reconnecter à vous ? Tout simplement en vous priorisant (de quoi J’AI besoin ? De quoi J’AI envie ?), en investissant en vous (pourquoi ne pas vous inscrire à cette expérience mère-veilleuse (en ligne) de la Mama Tribe où nous visiterons ce sujet en profondeur ?- lien) et en vous accordant du temps.

Il est important que vous puissiez (re)trouver du plaisir dans ce que vous entreprenez pour vous : aller au cinéma, voir une expo, aller marcher en pleine nature, prendre une heure pour vous et aller au yoga, réserver un massage… Tout ce qui peut vous faire du bien et que vous appréciez (sans culpabiliser, c’est aussi important pour que le plaisir soit ressenti à sa juste valeur !) !

Pensez-vous que vous avez besoin de travailler sur ça ? Est-ce que vous avez l’impression de n’être qu’une mère depuis que votre bébé est là ? Je vous invite à me rejoindre dans mon accompagnement de la Mama Tribe : offrez-vous ce temps pour vous, pour vous reconnecter à votre essence. Nous travaillerons ensemble au sein d’une tribu bienveillante de mamans à ré-apprendre à n’être pas que mère, pour être plus sereine et alignée.

Vous méritez d’être vous 🙂
Avec tout mon amour,

LA MATRESCENCE, CE GRAND BOULEVERSEMENT

Connaissez-vous la matrescence, ce phénomène physique, émotionnel et identitaire qui vous traverse pendant plusieurs mois ou années après votre accouchement ? C’est une période pendant laquelle on devient mère et que tout change en nous et que notre vision de notre environnement change également.
C’est un processus naturel (au même titre que l’adolescence, d’ailleurs il y a pas mal de similitudes si vous y réfléchissez bien !) que l’on traverse avec plus ou moins de sérénité. On dit souvent que l’accouchement correspond à la naissance d’un enfant, moi je vous propose ici, de parler de la naissance d’une mère !

C’est l’anthropologue Dana Raphaël qui en parle pour la première fois en 1973 dans son livre “Being Female” et qui explique que ce processus, ce « rite de passage », va à la fois changer le physique de la femme, mais aussi son statut au sein du groupe, ses relations, sa vie émotionnelle et ses centres d’intérêts dans le quotidien. Et comme j’aime le dire, “on ne naît pas mère, on le devient”. Je milite pour qu’on normalise ce flots de sensations et ce brouhaha d’émotions que nous traversons toutes. On se heurte souvent à la différence entre l’idéalisation de l’image de la mère que nous avions pendant la grossesse, à la réalité de nos sentiments ambivalents devant cette nouvelle maternité : et c’est bien normal !
On a envie de rester proche de son enfant et de l’aimer inconditionnellement (et tout le temps) mais on ressent le besoin d’avoir du temps pour nous et de (re)trouver notre identité. C’est ce qu’Alexandra Sacks, psychiatre, explique dans le sentiment de “rejet et d’attraction” : la jeune maman qui veut donner toute son attention à son enfant, mais aussi se connecter à ses propres passions et ses envies. J’entends régulièrement des mamans honteuses et culpabilisées de ces émotions contrastées. Vous quittez une vie pour en débuter une autre et cela est déroutant. Rien ne se passe peut-être comme vous l’aviez imaginé. C’est dur et vous êtes remplies de sentiments contradictoires. Parlez-en autour de vous : vous vous apercevrez que vos mères (si elles s’autorisent à en parler) et vos amies sont passées également par le même rite de passage. Aussi, qui dit “rite de passage”, dit “passage” : ça ne dure pas ! C’est une phase de transition qui sera bientôt derrière vous.
Faites-vous accompagner par une psychologue, thérapeute, une coach ou une doula si ce chemin est déstabilisant : elles vous aideront (je vous aiderai 😉 ) à remettre de l’ordre dans vos émotions et à accueillir avec plus de sérénité ce moment.
Ne perdez pas de vue que c’est temporaire, cela va passer, et que cette période est aussi une période de grande joie et de premières fois. 

Dans mon livre Bien vivre le quatrième trimestre au naturel, j’ai pu interviewé Camille qui m’a livré sa version de la matrescence, pourtant universelle : »Devenir maman m’a demandé du temps. J’ai mis du temps à comprendre que je ne pourrais pas exactement reprendre ma vie d’avant avec un bébé, que mes priorités allaient changer, que j’allais devoir ralentir un peu. Parfois, je m’en suis voulu et je lui en ai voulu de tous ces changements à gérer. C’est difficile d’accepter de devenir le repère d’un petit être vulnérable et fragile quand on perd soi-même ses repères et qu’on se sent également très vulnérable. J’ai mis du temps à me faire confiance, à me dire que j’étais capable de comprendre ce bébé et surtout que ce que je pouvais lui apporter allait lui suffire pour bien grandir et s’épanouir. »

Pour aller plus loin :
Je vous conseille évidemment de lire mon livre Bien vivre son quatrième trimestre au naturel !
Podcast La Matrescence de Clémentine Sarlat
TedX Alexandra Sacks : Une nouvelle façon de penser la transition vers la maternité  

DE L’IMPORTANCE DE SE FAIRE ACCOMPAGNER EN POST-PARTUM

Le post-partum, cette grande inconnue ! On trouve pléthore d’informations sur la préparation à l’accouchement (d’ailleurs cela fait l’objet de 9 séances remboursées par la Sécurité Sociale), mais qu’en est-il du post-partum ? Le tabou et mal-aimé, celui dont (presque) personne n’ose parler de peur d’effrayer… Vous l’aurez compris, je milite pour que cela ne soit plus le cas.
Pour que les femmes soient informées et préparées sur le chamboulement inside/out qu’elles vont traverser. Etre préparée c’est être armée et pouvoir traverser cette période plus sereinement.
Comme je vous le disais dans mon article, la solitude est un sentiment que les femmes ressentent énormément en post-partum. Je vous propose de ne plus vivre cette période seule, mais de vous entourer d’une tribu (oui, toujours elle !) pour que votre chemin soit le plus apaisé possible.

Avez-vous pensé à être accompagnée par des spécialistes de la santé mentale et émotionnelle ? Cela peut être avec une thérapeute. Ou avec une coach (pourquoi pas moi ?!) ! Cela vous permettra d’y voir plus clair, à la fois sur vos blessures passées qui pourraient ressurgir avec votre maternité, mais également sur la couleur que vous voulez donner à votre maternité et à votre lien avec votre enfant. Entamer une thérapie pendant la grossesse et la poursuivre en post-partum c’est un soutien idéal pour avancer sur les grands questionnements de maternité, de la lignée, de la transmission. Ce sont souvent des sujets que l’on met de côté, mais libérer la parole autour de son propre vécu et de ses émotions c’est déjà faire une partie du chemin.

Avez-vous également pensé à vous entourer d’une doula qui pourra vous aider sur tous les sujets inhérents à la naissance et à l’après ? Elle sera présente chez vous dès votre retour de la maternité pour vous éclairer si vous le souhaitez et vous aidera pour l’organisation afin de limiter votre charge mentale et vous permettre de créer votre relation avec votre bébé. Cela vous donnera une confiance folle d’être épaulée par une doula expérimentée et disponible uniquement pour vous, à domicile ! Vous pourrez vous concentrer sur ce qui est important pour une maman après une naissance : vous reposer, manger, rester allongée et profiter du peau à peau avec bébé.

Enfin, avez-vous pensé à faire un tableau d’aide de votre tribu ? J’explique tout dans mon livre ! Il vous suffit de faire un tableau sur qui fait quoi et à quel moment pour vous aider (une heure de ménage, apporter un plat, un peu de babysitting le temps de prendre une douche…). N’hésitez pas à demander de l’aide à votre entourage !

Là encore, comme vous le voyez, il est tellement important de s’entourer d’une tribu coopérante en post-partum, vous serez alors aiguillée, accompagnée, aimée, et votre réservoir de confiance et d’amour sera rechargé. C’est ce qu’il faut pour être bien dans ses baskets, vous ne trouvez pas ?

LA COMMUNICATION DANS LE COUPLE APRES BEBE

Je crois que si vous me suivez depuis un moment, cela ne va pas être un scoop pour vous : la grossesse, puis la naissance d’un enfant chamboulent l’équilibre du couple qui s’était organisé autour de deux entités. Un petit être est maintenant là, parmi vous, et aussi entre vous. Les nuits sont hachées, le manque de sommeil se fait ressentir, le corps post-partum ne correspond plus à notre corps d’avant grossesse, la libido est différente… Rassurez-vous : tout ceci est complètement normal !
Vous avez peut être l’impression que vous ne vous comprenez plus avec votre partenaire ou que des tensions se font sentir sur des choses aussi banales que profondes … Sachez que vous n’êtes vraiment pas la seule dans ce cas !

Lors de mes coachings de mamans, je me rends compte que c’est un sujet tabou et parfois honteux pour les mamans : elles ont peur d’avouer que leur relation avec leur partenaire a changé. C’est primordial pour moi de remettre ce sujet sur la lumière, premièrement pour qu’il n’y ait aucun tabou dans la maternité, mais aussi pour mieux comprendre et banaliser sans stigmatiser cet “après bébé”. J’y réserve d’ailleurs une session particulière pendant ma Mama Tribe afin de vous donner des pistes pour recréer une intimité avec son partenaire, et échanger avec des mamans qui traversent également ces interrogations.

La clé, selon moi, c’est la communication. Attention, spoiler alert : la télépathie ne fonctionne pas ! Il faut nommer ce que vous ressentez et ce que vous voulez.

Je vous invite à identifier quel est votre langage, et le langage de notre partenaire.
J’adore citer l’ouvrage de Gary Chapman qui décrit 5 types de langage de l’amour qui existent (dans l’expression et dans le recevoir) : le langage du contact physique, le langage des paroles valorisantes, le langage du temps de qualité, le langage des cadeaux, le langage des services.
L’important est de trouver quel est votre langage, et son langage à lui. Votre réservoir d’amour va être le plus rempli avec quel langage ? Et quel est celui de votre partenaire ?

Le but en identifiant votre langage propre à chacun, c’est de communiquer votre amour et de recevoir l’amour de l’autre à sa juste valeur.

Les mamans que je coache me parlent également beaucoup de la sexualité qui est modifiée après l’arrivée de bébé et la culpabilité qui en découle. Avez-vous lu mon article sur la sexualité après bébé ? Je suis certaine que vous y trouverez quelques pistes pour déculpabiliser et là encore… lâchez prise !

Pour aller plus loin :
Foufoune cosmique, petit guide pratique vers une sexualité sacrée, consciente et épanouie de Maloy Malmasson
Réinventer sa vie intime après bébé de Camille Bataillon

LES GRANDS PRINCIPES DE L’ALIMENTATION DU POST-PARTUM : LES 3R.

Le post-partum est un moment hors du temps, un moment vraiment “extra-ordinaire” car vous allez expérimenter de nouvelles émotions, appréhender un nouveau corps et rechercher un nouvel équilibre. Vous avez sans doute pris énormément soin de votre corps pendant votre grossesse, cette période du post-partum va nécessiter beaucoup d’amour et de patience pour lui permettre de récupérer complètement.
La bonne nouvelle, c’est que je peux vous dire comment en utilisant l’axe prioritaire en naturopathie : l’alimentation !

En effet, il est vraiment important d’accorder une attention toute particulière à la manière dont vous allez vous nourrir en post-partum car vous pourrez retrouver, grâce à votre régime alimentaire, de la vitalité, du bien-être mais aussi de la récupération physique. L’alimentation joue vraiment un rôle primordial dans le post-partum, c’est notre « première médecine » comme le disait Hippocrate.

Voici mes trois grands principes de l’alimentation post-partum, les 3R :

  • R comme réchauffant : privilégiez les aliments et plats qui vont vous réchauffer et ainsi maintenir votre énergie. C’est le moment de déguster des bouillons, des plats mijotés mais également des épices comme la cannelle, le gingembre ou encore le cumin.
  • R comme réconfortant : vous avez besoin de réconfort pour vous détendre et vous apaiser ! Les cuissons lentes et les délicieux plats mijotés (les currys par exemple) sont idéaux, avec une température douce.
  • R comme revitalisant : vous pourrez gagner en vitalité en consommant des aliments de qualité, notamment bio, locaux et de saison mais également en rajoutant des superaliments à vos plats (de la levure de bière, des graines germées et des algues par exemple).

N’oubliez pas de privilégier des aliments de qualité, c’est-à-dire bio et locaux. Vous pouvez également faire le plein d’aliments congelés : faciles à stocker et déjà découpés, ils gardent vitamines et nutriments et permettent de manger équilibré sans vous mettre la pression.

Ne vous privez pas de bons gras ! Vous les trouverez dans les huiles de première pression à froid (cameline, colza, chanvre par exemple), mais également dans les œufs ou dans les petits poissons gras (maquereaux ou sardines).

Par dessus tout, ne culpabilisez pas. N’oubliez pas que vous faites au mieux, et c’est déjà super… et largement suffisant !

Avec tout mon amour,
Julia

ORGANISEZ VOTRE MEAL TRIBE

Mes très chères mamas,

Quand on pense à toutes les choses dont on a besoin quand on rentre à la maison après l’accouchement, on pense souvent aux achats puériculture (vêtements pour bébés, la baignoire qui va bien, le lit pour bébé, les doudous accueillants etc.) et on néglige malheureusement trop souvent tout ce qui va réconforter la maman et notamment l’organisation de notre alimentation.
Mais vous le savez, vous pourrez récupérer plus rapidement physiquement et émotionnellement en ayant une alimentation adaptée.

Pour autant, je sais qu’en tant que jeune maman et que jeunes parents, vous n’avez pas toujours le temps de cuisiner. Alors pourquoi ne pas mettre à contribution votre « tribu » ? Mais oui, je parle de toutes ces merveilleuses personnes qui viendront vous rendre visite à votre retour à la maison.

C’est ce que j’appelle “La Meal Tribe”, c’est une tradition ancestrale : celle d’un village qui allait soutenir et aider la jeune maman en lui apportant des plats après son accouchement.
Dans mon livre « Les recettes du quatrième trimestre au naturel« , je vous dis tout sur comment solliciter et organiser votre merveilleux village autour de vous. Cela peut-être votre maman, vos cousins, vos voisins, vos collègues de travail préféré.e.s ou encore vos ami.e.s.
Avant votre accouchement, désignez une personne de confiance (votre partenaire ou un.e ami.e) et faites une liste avec les noms des personnes qui pourront vous soutenir dans cette période.

Vous pouvez par exemple faire un tableau en ligne #mercigoogledrive dans lequel chacun pourra indiquer son jour de visite et le plat qu’il apportera.
N’hésitez pas à préciser les aliments que vous n’aimez pas, ce dont vous avez envie, le meilleur moment pour vous les apporter… et de leur dire qu’ils peuvent trouver des recettes tout à fait adaptées dans mon livre !

Je suis certaine que vous serez une inspiration pour toutes les futures mamans autour de vous qui trouveront l’idée géniale ! En effet, quand quelqu’un qu’on aime traverse une période pleine de challenges, quoi de mieux que de l’aider ?

Sachez également que vous pouvez également faire appel à une doula pour vous aider lors de votre retour à la maison et aussi faire appel à un service de traiteur pour jeunes mamans (Oponopono, Mama Lova, Curcumama ou Bepviet) qui vous livrera de délicieux repas à domicile. Il existe aussi un réseau en France de soutien aux jeunes mamans qui s’appelle « Super Mamans France » que vous allez adorer.

Profitez de ce moment extra-ordinaire pour vous faire soutenir par votre entourage et pour prendre soin de vous : vous le méritez tellement.

Est ce que vous avez bénéficié d’une Meal Tribe ? Est ce que cela vous tente ?

Avec tout mon amour,
Julia

L’INDISPENSABLE BOUILLON DE POULET

Mes chères mamas,

Vous le savez, ce mois-ci sort mon deuxième livre “Les recettes du 4ème trimestre au naturel” aux éditions First, qui va vous accompagner dans l’incroyable aventure du post-partum.

Si je ne devais choisir qu’une recette, ce serait celle-ci : le bouillon ! C’est l’indispensable de la jeune maman.
Quand on vous demande, au cours de votre neuvième mois de grossesse, ce que vous rêvez de manger après l’accouchement, peu d’entre vous répondent “du bouillon” (en général on est plutôt sur des sushis)! Pourtant, le bouillon contient tout ce dont votre corps (et vos émotions) ont besoin pour récupérer.  Et de manière tout à fait factuelle : mon bouillon est est délicieux, réconfortant, très digeste …. et extrêmement facile à faire. Je suis certaine qu’il peut avoir une place de choix sur votre plateau repas à la maternité et en rentrant à la maison !

Si je plébiscite les bouillons immédiatement en post-partum (idéalement juste après votre accouchement), c’est parce qu’ils contiennent tout ce dont votre corps a besoin pour une bonne récupération, notamment physique : le collagène (qui va aider à la récupération des tissus lors d’une césarienne, épisiotomie ou déchirure par exemple) et la glycine qui permet une bonne récupération musculaire (et qui joue également le rôle d’un apaisant mental !). Le bouillon, qui est très riche en minéraux, a également une action anti-inflammatoire qui va stimuler votre immunité.

J’ai décidé de partager avec vous ma recette fétiche, mon indispensable bouillon de poulet. Vous trouverez aussi dans mon livre de quoi varier les plaisirs (le bouillon de poisson, végétarien ou encore coréen).

Ingrédients pour 4 personnes : 

1 carcasse de poulet ou 12 ailerons ou 12 pilons (sans la viande)
2 carottes non pelées, brossées et coupées en rondelles
1 oignon, non pelé, juste lavé, et coupé en 4
2 gousses d’ail, pelées
2 branches de céleri coupées en rondelles
1 petit poireau coupé en rondelles
1 bout de gingembre frais pelé (large comme le pouce)
1 bouquet garni
1 oignon émincé
1 cuillère à café d’épices (j’ai utilisé un mélange d’épices korma la semaine dernière)
1 cuillère à soupe de vinaigre de cidre
Sel, poivre, huile d’olive

-Faites revenir 2 grosses cuillères à soupe d’huile d’olive dans votre cocotte et rajoutez-y la cuillère à café d’épices. Remuez et rajoutez l’oignon émincé jusqu’à ce qu’il soit doré.
-Rincez la carcasse de poulet (ou les ailerons ou les pilons) sous l’eau et déposez-la/les au fond de la cocotte et recouvrez d’eau froide.
-Portez à frémissement pendant une trentaine de minutes et écumez (cela signifie que vous allez enlever l’écume et les impuretés qui se forment à la surface) régulièrement.
-Ajoutez ensuite les légumes, le vinaigre de cidre et les aromates. Salez et poivrez.
-Portez à frémissement, puis baissez le feu jusqu’à ce que l’eau fume (sans bouillir) et laissez cuire ainsi à feu doux pendant 2 heures environ, sans couvrir. La viande va se détacher des os au fur et à mesure. Ajoutez un bouquet garni.
-A la fin de la cuisson, retirez la carcasse et/ou les os ainsi que les aromates pour ne garder que les légumes, la viande et le bouillon.
-Ajoutez le persil haché, riche en fer, au moment de servir.

Deux options s’offrent à vous :

  • Filtrez le bouillon pour ne garder que le liquide. Versez-le dans des bocaux en verre que vous mettrez au congélateur une fois refroidi (pendant 3 mois maximum).
  • Vous pouvez garder les morceaux de viande et de légumes avec le bouillon pour en faire une soupe. Vous pourrez conserver le tout environ 4 jours au réfrigérateur.

En vue de votre séjour à la maternité, je vous recommande de vous munir de 2-3 bocaux de bouillon dans votre sac de maternité. Remplissez-les aux ¾, ce qui vous permettra de rajouter au dernier moment de l’eau chaude (d’une bouillotte) pour réchauffer votre bouillon. Tellement pratique (et réconfortant).

Régalez-vous les mamas, et faites-vous du bien ! 

Avec tout mon amour,
Julia